petites astuces écologiques et bon marché
C’est toujours la même chose. On veut acheter un nouveau meuble, choisir la peinture ou les carpettes, on se fixe des objectifs écologiques rigoureux… et on finit, fatigué, dans une grande surface, où les items vraiment écolos ne sont pas toujours légion. Comment échapper à cette fatalité?
1. Garder en tête les « cycles de vie »
Tenter de restituer le cycle de vie d’un objet n’est pas facile, mais les quelques informations que vous pourrez rassembler vous aideront à vous déterminer.
• D’où vient le produit? Essayez d’éviter tout ce qui a beaucoup voyagé. Posez-vous des questions sur les conditions de travail des ouvriers dans certains pays. Un tabouret peu dispendieux par exemple a certainement été fabriqué en Chine avec du bois de la forêt tropicale indonésienne. Sa composition est-elle dangereuse pour la santé ? Vous commencez à le savoir, mais ce qui est composite (aggloméré, etc.) contient presque toujours des composés organiques volatils.
• Quelle est sa durée de vie? On vous fait confiance pour évaluer la (faible) durée de vie d’un bureau ou d’une bibliothèque en panneaux d’aggloméré…
• Contient-il des éléments recyclés? C’est souvent signifié. À l’inverse, la mention « Matériaux neufs seulement », apposée par exemple sur des éléments de literie, signifie clairement qu’il n’y a aucun élément recyclé dans le produit.
• Est-il recyclable en fin de vie? Le métal, le bois massif le sont. Pas les panneaux en aggloméré.
2. Choisir des bureaux, des tables, des commodes
Là, c’est assez facile. Si vous avez de l’argent dans le cochon, fréquentez donc les antiquaires et brocanteurs qui proposent des meubles de cachet, qui ont déjà beaucoup vécu, construits à l’époque où le formaldéhyde n’existait pas. Il y a aussi évidemment les meubles modernes écologiques, dont le design est parfois époustouflant.
Si vous n’êtes pas argenté, les ventes de garage seront votre caverne d’Ali Baba. On ne compte plus les trésors achetés sur les trottoirs, parfois donnés, qui feront de votre appartement un endroit tout sauf banal. Entre les deux, il y a la solution « petites annonces » (Kijiji, LesPAC, e-Bay) où on trouve tous les prix.
3. Choisir des placards de cuisine et de salle de bain
Là, ça devient plus difficile. Les placards en thermoplastique bourrés de COV sont la norme. Il faut donc exiger de l’aggloméré sans formaldéhyde, du bois massif, ou bien acheter des placards usagés : passé 5 ans, leur toxicité est bien moindre. Mieux : les choisir en matériaux inertes, comme le métal ou le bois massif. On en trouve!
4. Choisir une literie
Les literies écolos sont chères, oui. Mais elles sont durables et protègent votre santé. Préférez les matelas à base de laine ou, pour les non-allergiques, au latex naturel. Le recouvrement du matelas est idéal quand il est en laine ou coton bio, sans agents ignifuges (produits anti-feu).
5. Choisir un divan
Cette fois-ci, attention aux vieux meubles rembourrés! Ils contiennent un cocktail de produits « bio-persistants » tels que les produits anti-taches ou anti-feu (ignifuges). Vous pouvez cependant conserver le meuble et demander un nouveau rembourrage plus écologique.
6. Choisir une carpette (tapis)
De laine ou du sisal de préférence… et si elle vient d’un pays asiatique, essayez de vous assurer qu’elle n’a pas été fabriquée par des enfants!
Provenance de cet article : Ecohabitation.com