Le changement fait peur. Il déstabilise, il insécurise et pour certains, il traumatise et paralyse.
Pourtant, c’est le changement qui nous permet de grandes réalisations. Il nous sort de notre zone de confort, nous permet de voir les choses autrement et nous force à découvrir de nouvelles avenues et de nouveaux horizons.
Une citation que j’aime beaucoup est la suivante (traduction libre de l’anglais) :
« La folie, c’est de faire les mêmes choses, encore et encore, et de s’attendre à des résultats différents. » – Albert Einstein
La croissance de votre entreprise ralentit, vous perdez intérêt dans votre travail, votre couple s’habitue à vivre la routine et perd de son éclat… OSEZ CHANGER!
Abolissons l’éternel et défaitiste : « Oui, mais on a toujours fait ça de même! ». Ma réponse : « Et puis, après…!? ».
Oser changer nos habitudes, notre routine, nos processus, nos approches… requiert une bonne dose de courage, mais si le changement est bien planifié, il peut être grandement rafraîchissant, profitable et bénéfique. Toutefois, effectuer des changements de façon aléatoire sans planification préalable, sans consultation des personnes qui seront touchées et sans vision est un gage de dérapage et d’échec. Le changement demande une période d’adaptation et les gens doivent pouvoir l’apprivoiser.
Une bonne planification permettra d’amoindrir les craintes et les réticences. Il importe donc de bien écouter les commentaires et de donner une voix et une rétroaction à tous ceux qui seront concernés par la démarche. Ils vous partageront leurs appréhensions, leurs opinions et leurs suggestions sur la question et, qui sait, peut-être relèveront-ils des variables auxquelles vous n’aviez pas pensé.
Les communications sont la base de tout et, surtout dans un processus de la sorte, les gens doivent être au courant des étapes, des objectifs et des échéanciers. Il faut créer un sentiment de sécurité dans une période d’instabilité. Lourde tâche, mais le changement sera mieux accepté et vous réussirez à mobiliser les gens s’ils savent ce qui se passent. Vous éviterez ainsi des frustrations importantes.
Il ne faut toutefois pas vous laisser décourager par vos réfractaires, car peu importe ce que vous faites, il y en aura toujours. C’est à vous de les convaincre, dans la mesure du possible, que de changer, d’actualiser et d’optimiser est essentiel et même nécessaire.
Un prof m’a déjà dit : « Il y a toujours environ 4 % des gens qui ne seront pas d’accord avec nous, peu importe ce que nous faisons. Travaillons donc pour l’autre 96 % ».
Nouvel emploi, déménagement, divorce, maladie, … toutes ces situations sont des causes importantes de stress, en bonne partie, car il nous force à changer et souvent, car nous les planifions mal. Nous aurons à faire face au changement pendant toute notre vie. Nous avons donc avantage à l’apprivoiser ou, du moins, à trouver des moyens et des stratégies pour mieux le gérer.
L’image que je me donne devant des périodes intenses de changement (et croyez-moi, les derniers 6 mois ont été assez intenses professionnellement… bien que très positifs) est la suivante : le changement est comme un grand labyrinthe qui nous conduit du point A au point B. Toutefois, ce labyrinthe peut nous jouer des tours et il s’agit, avant de commencer notre parcours, de visualiser, à vol d’oiseau, le changement souhaité, les obstacles qui pourraient se présenter et les meilleures routes à emprunter afin de faciliter notre voyage. Certes, cette période sera exigeante, intensive et insécurisante, mais l’arrivée au point B nous offrira une grande fierté et une extraordinaire satisfaction, car le changement nous aura permis d’évoluer.
Ok, je vous l’accorde, c’est un peu philosophique, mais c’est ma vision de la chose… et ça fonctionne.
Je nous encourage donc à OSER CHANGER, lorsque nécessaire, bien sûr, mais surtout à nous ouvrir au changement et à ce qu’il peut nous apporter.
Acceptons cette turbulence qui est nécessaire pour arriver à destination, dans un contexte meilleur et avantageux.
Car si la folie, c’est de faire les mêmes choses, encore et encore, et de s’attendre à des résultats différents, je dis : à bas la folie et osons changer!