Cette énergie originelle (primale) est au-dedans de toute chose vivante, et comme il n’y a pas de matière morte, cette énergie est au centre de tous les atomes et de toutes nos cellules. Cette énergie emplit tout l’espace, elle se manifeste comme l’électricité, la chaleur, la lumière, etc.
Cette force vitale est la force par laquelle s’accomplit toute activité du corps, tout mouvement, tout fonctionnement, conscient ou inconscient. Cette énergie est présente dans l’air que nous respirons, dans l’eau que nous buvons ainsi que dans tous les aliments, d’où notre organisme l’absorbe pour l’utiliser au fonctionnement de notre corps physique, aussi bien au point de vue physiologique que mental. Cette énergie peut être transférée d’une personne à une autre, de différentes manières. Habituellement, on se sert de « passes », et on dirige ainsi un courant de force vitale dans la partie malade, pour stimuler et mettre en activité les groupes de cellules déséquilibrées. Cette énergie peut aussi être envoyée à distance vers une autre personne, sous forme de télépathie. Dans ce cas, le subconscient agit et accomplira l’œuvre. Sa réponse est automatique!
Dans les temps les plus reculés, l’imposition des mains a été pratiquée par les Indiens, Égyptiens, Juifs, Chinois, etc. À cette époque, la guérison par ce procédé était la prérogative des prêtres et des sages. Hippocrate disait : « Les affections dont souffre le corps, l’âme les voit clairement les yeux fermés. » Des médecins, des sages, et même chez les Anciens, savaient parfaitement quels bienfaits les frictions des mains sur le corps peuvent produire sur la circulation. Des médecins expérimentés croient que la chaleur qui émane des mains, quand on les impose sur les malades, est très salutaire et calmante. Plusieurs praticiens en métaphysique ont constaté maintes et maintes fois que les mains avaient une singulière propriété de drainer hors de la partie malade, des déchets, des impuretés, lorsqu’on les appliquait localement ou lorsqu’on étendait les doigts vers elle.
Tous les praticiens d’expériences en métaphysique savent qu’il est possible d’implanter la santé dans un corps malade, par certains gestes, paroles, et par contact, tout comme certaines maladies peuvent être transmises d’une personne à une autre. Esculape et les anciens druides traitaient les maladies par le souffle dirigé sur la partie malade et par des effleurements des mains.
Rappelons-nous que cette force vitale, nous l’obtenons par l’air que nous respirons, par la nourriture que nous mangeons et l’eau que nous buvons. Nous absorbons une certaine quantité inconsciemment, mais quand nous respirons, mangeons et buvons en faisant usage simultanément de notre pouvoir visuel, nous absorbons une quantité supplémentaire de cette énergie que, par nos pensées, nous pouvons emmagasiner consciemment dans nos centres nerveux (chakras) qui, avec notre cerveau, servent de réservoir à cette énergie vitale. Une personne en bonne santé possède une réserve importante de cette énergie primale. Et celle-ci, non seulement imprègne tout le corps, mais encore vibre et s’irradie à une certaine distance hors de son corps. Aussi, la mauvaise santé et la faiblesse sont des signes que la force vitale est déficiente, que la circulation de quelque chose a été interrompue, et qu’il y a stagnation quelque part.
En dépit de ce que peuvent penser ou dire certains médecins, l’énergie primale ou force vitale peut être transférée d’une personne à une autre, et elle peut aussi être augmentée de façon artificielle : « guérison magnétique ». Cette force primale ou Prãna, coule tout naturellement dans les canaux qui sont faits pour la recevoir, les systèmes sympathiques ou autonomes. Un bon guérisseur en métaphysique est tout simplement celui qui est un bon canal par lequel peut couler l’énergie originelle, sous une forme concentrée – si l’on peut parler de forme en la circonstance. En d’autres termes, le guérisseur est celui qui a amplifié ses fils électriques de telle sorte qu’ils peuvent recevoir et transmettre un voltage supérieur à celui qui est habituel.