Les enfants difficiles sont des enfants vivants et différents ! Une de leurs principales préoccupations est la recherche et l’assurance de l’amour des parents, malgré tous leurs mauvais coups.
Les parents épuisés sont des parents occupés et préoccupés ! Une de leurs principales préoccupations est de s’assurer de l’amour de leurs enfants, malgré toutes les règles et la discipline qu’ils imposent.
Oui … mais… S’occuper d’un enfant est le travail le plus merveilleux et le plus important qui soit.
Effectivement… C’est aussi l’un des plus exigeants, surtout qu’il vient sans mode d’emploi.
Donc, voici le premier mode d’emploi pour parents exemplaires :
- S’assurer de prendre soin de soi, se ressourcer, se respecter, RESPIRER!
- Apprendre à être reconnaissant envers soi-même!
- Comme parent, j’ai le droit à l’erreur…
Quelques conseils stratégiques :
- Travailler la constance, la cohérence et la cohésion parentale par rapport au respect des règles et de la discipline.
- Prioriser, c’est-à-dire, aller au plus important et « choisir ses batailles ».
Une discipline saine rend le milieu familial réconfortant pour nos enfants, car ils ont besoin de se sentir « encadrés » pour se sentir rassurés. Une discipline positive et efficace ne se limite pas à obliger l’enfant à nous obéir, mais l’éduque et l’oriente. Notre rôle d’éducateur consiste aussi à apprendre aux enfants les interdits. Toutefois, il est sain qu’ils puissent exprimer leurs frustrations. L’enfant qui ne peut le faire va réagir comme une « cocotte-minute » sans soupape et au bout d’un certain temps, il explose. Si, en revanche, il peut exprimer ses émotions au fur et à mesure qu’elles apparaissent, la «vapeur » libérée soulagera la tension et permettra d’accepter les compromis nécessaires entre ses désirs et les contraintes de la réalité. Éduquer c’est donner à l’enfant des stratégies efficaces pour faire face aux difficultés et lui apprendre à s’adapter aux événements de la vie.
Parlons maintenant des enfants impulsifs qui ont du mal à contrôler leur frustration :
Pendant une colère, une vraie, votre petit ange se jette sur le plancher, il hurle et se contorsionne. LA TOTALE. Difficile de rester calme devant un tel spectacle… mais c’est pourtant l’attitude à adopter s’il n’y a aucun risque qu’il se blesse. C’est un mauvais moment à passer.
Mais que se passe-t-il vraiment?
Le tout-petit exprime un désir ou un besoin. Il ressent alors la frustration comme une véritable douleur physique. La déception, l’impuissance, la perte ou le sentiment d’être incompris stimulent son cerveau inférieur, celui des instincts primitifs. Son cerveau supérieur, là où se trouve notamment le centre de résolution de problèmes, est trop immature pour tempérer les excès du cerveau inférieur. La colère se déclenche. Les fonctions cognitives de l’enfant (sa compréhension) et son centre langagier sont neutralisés par le stress engendré par la crise. Inutile d’essayer de le raisonner. Le cerveau du tout-petit est immature. Il possède encore des réflexes dominants comme la peur et la colère. À 2 ou 3 ans, il lui est impossible de se raisonner et de comprendre qu’il est possible de refaire une tour de blocs que son frère vient de détruire… Il vit un moment angoissant.
Quand l’enfant fait une crise, il dit « ma vie est trop frustrante, je ne m’endure plus ».
Mettons-nous, un instant, dans la peau de l’enfant. Comment auriez-vous réagi si on vous avait refusé un biscuit alors que vous aviez faim? Si on avait éteint le téléviseur au milieu d’une émission? Si on vous avait dérangé tandis que vous parliez au téléphone?
Reconnaître que la situation est frustrante devant l’enfant suffit donc, parfois, à éviter la crise. De la compassion, mais pas de soumission. Tout permettre à l’enfant n’aide pas, mais demeurer ferme, en démontrant un peu d’empathie, peut ramener l’enfant au calme.
Dans le développement normal de l’enfant, l’agressivité physique augmente jusque vers l’âge de deux ans, c’est le moyen qu’emploieront souvent les enfants de deux ans pour obtenir ce qu’ils veulent. Soixante-dix pour cent des enfants âgés de 17 mois et quatre-vingt pour cent des enfants âgés de 30 mois s’empareront de force d’un objet convoité tenu par un autre enfant. Toutefois, chez la plupart d’entre eux, ces crises cessent vers l’âge de quatre ans. Ce changement correspond à l’acquisition de certaines aptitudes nouvelles comme le langage, qui permet à l’enfant d’exprimer sa frustration de façon plus constructive et de mieux gérer l’intensité de ses émotions.
Répétez-vous encore une fois : « C’est un mauvais moment à passer ». Comme parents, n’oubliez jamais de bien RESPIRER!!!
Mais l’harmonie familiale dans tout ça?
Plus de calme, de compassion et de discipline = moins de crises.
Moins de crises = plus de temps pour jouer avec vos enfants!
S’intéresser au jeu de l’enfant, c’est s’intéresser à l’enfant tout entier, puisque le jeu le rejoint dans sa globalité.
Découvrir le plaisir de jouer avec vos enfants est un moyen extraordinaire de vous lier à eux et de profiter pleinement du temps qui passe.
Profitez du jeu pour rire et vous amuser comme lorsque vous étiez petit(e)s!
Une réponse sur “Est-ce possible de retrouver l’harmonie familiale en 2014?”
Merci beaucoup pour ces conseils.
Personnellement j’ai acheté un livre électronique sur ce sujet et il m’a permis d’avoir de nombreux conseils d’expert et des idées géniales pour soigner les cries.
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Bonne chance
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