J’aimerais vous faire une confidence. Vivre avec le défi d’attention, c’est rencontrer un éventail de difficultés complexes. Ce côté obscur reçoit trop d’attention et enflamme mon envie de plutôt faire jaillir le positif et l’extraordinaire et d’exposer avec amour le non-sens véhiculé sur le sujet. De cette façon, je peux contribuer à apporter un changement dans vos vies.
Tant de négativité amplifie la lourdeur d’une facette de nous-mêmes, qui rend l’acceptation difficile, alors que c’est la clé.
Nous avons le droit d’être différents. C’est même excellent que nous le soyons. Chaque être vivant est unique. Alors pourquoi faire autant de tapage autour du défi d’attention?
En mettant l’accent sur le côté lumineux du défi d’attention, il devient insensé, pour moi, de « gérer » le défi d’attention avec des substances chimiques.
La journaliste en moi a donc fait appel à ses atouts d’investigatrice, convaincue de l’existence d’une avenue naturelle.
Une véritable autoroute de solutions, allant de la nutrition à la supplémentation en passant par l’activité physique et la méditation, s’est manifestée. Ces découvertes sont réunies dans mon livre TDAH : Un pouvoir insoupçonné (disponible sur Amazon).
Sans fondation solide, tout s’écroule
Un ensemble de facteurs est à considérer dans une approche holistique. La façon de nourrir le corps est la base sur laquelle reposent les efforts déployés. Un cerveau en manque de nutriments ne peut fonctionner à son plein potentiel, avoir une concentration béton et une attention inébranlable.
Une alimentation inadéquate équivaut à essayer de construire une maison en commençant par le toit!
Les cellules ont besoin d’une quantité de nutriments nettement supérieure à celle des apports journaliers recommandés (AJR), établis au début des années 40 afin de prévenir des maladies comme le scorbut et le rachitisme.
Selon le Food and Nutrition Board, (conseil de l’alimentation et de la nutrition) « l’AJR est l’apport alimentaire quotidien moyen suffisant à remplir les besoins de presque tous les individus en bonne santé apparente à une étape donnée de la vie et pour chaque sexe ».
Ce conseil définit aussi le terme « besoin » comme « l’apport continuel le plus bas d’un nutriment qui, selon un indicateur de consommation suffisante, permettra de maintenir un degré défini d’équilibre sur le plan nutritionnel ».
Simplement dit, l’AJR équivaut au minimum requis pour prévenir les carences sans toutefois répondre aux besoins des cellules et sans tenir compte de la réalité des temps modernes.
Sols déminéralisés, engrais chimiques et nutrition
Les aliments de consommation ont perdu énormément de leur teneur en nutriments. Le chou, les tomates et les épinards, par exemple, ont perdu près de 80 % de leur teneur en calcium, en fer et en magnésium.
Les carences en vitamines (la vitamine D en particulier) et en minéraux (fer, zinc, magnésium) sont fréquentes chez les personnes avec un défi d’attention.
Leur grande sensibilité aux produits chimiques et artificiels (additifs, colorants alimentaires, édulcorants artificiels, nettoyants, etc.) est l’un des facteurs qui aggravent certains symptômes. Une déficience en nutriments exacerbe davantage le problème.
Diminuer l’impulsivité, l’inattention et l’hyperactivité
En apportant ces quelques changements, ma clarté d’esprit s’est grandement améliorée. Vous avez donc tout à gagner à les essayer.
- Ajoutez un complément alimentaire, des acides gras essentiels et des probiotiques en vous assurant de choisir des produits de qualité pharmaceutique.
- Éliminez autant que possible, sinon complètement, les aliments transformés.
- Favorisez une alimentation contenant le moins de sucre possible. L’Organisation mondiale de la Santé recommande un maximum de 25 grammes de sucre par jour.
- Soutenez le système digestif adéquatement en complétant vos repas avec un supplément de fibres de qualité supérieure.
La patience est de mise. Allez-y graduellement et donnez-vous du temps pour constater les bienfaits.