Le corps reflète ce qui se passe à l’intérieur de soi. Comme la plupart des gens en sont peu conscients, ils ne comprennent pas son langage.
Parmi les trois corps du plan matériel (mental, émotionnel, physique), le corps physique, de par sa nature tangible, est celui dont nous sommes le plus conscients et que nous pouvons entendre le plus facilement.
Une personne peut parfois mettre 50 ans à réaliser que sa façon de penser (corps mental) lui est néfaste. Et des mois, voire des années, sont nécessaires pour qu’elle se rende compte qu’une émotion encombre son corps émotionnel et finit par créer un blocage, une blessure physique qui alors ne passe pas inaperçue.
Il peut aussi arriver que nous nous blessions sans même nous en rendre compte. Par exemple, nous découvrons un hématome ou une égratignure dont nous ignorons la provenance.
Lorsque nous sommes conscients, nous nous rendons compte rapidement des gestes qui nous sont nuisibles. Nous pouvons alors agir autrement plutôt que de continuer à souffrir des conséquences de ces gestes. Je vous suggère donc fortement d’écouter votre corps physique pour conscientiser plus rapidement.
Vos malaises et maladies
Chaque fois que le corps physique a mal, il vous dit que vos corps émotionnel et mental ont mal.
Lorsque vous avez mal, il y a dysharmonie, c’est-à-dire que vos corps ne sont plus au service de votre être et tentent de diriger votre vie sans sa guidance, laquelle est nécessaire pour mener à bien cette tâche.
Lorsque votre être veut quelque chose, vos trois corps ont des fonctions distinctes :
• le corps mental utilise ses ressources pour manifester ce que vous voulez;
• le corps émotionnel désire et ressent ce que vous voulez;
• le corps physique peut faire les gestes en fonction de ce que vous voulez.
Voici deux exemples de dysharmonie :
• Une personne souhaite changer d’emploi. Elle s’empêche de le faire parce que son mental ramène une mémoire qui est en contradiction avec ce qu’elle souhaite à présent. Cette mémoire lui dit de ne pas avancer, car il pourrait lui arriver des imprévus ou des obstacles qu’elle pourrait regretter. Elle laisse la mémoire d’une expérience désagréable diriger sa vie au lieu de faire ce qu’elle souhaite réellement. Et voilà comment cette personne se retrouve avec un mal de jambes.
• Une mère de famille qui a la charge des enfants, de la maison et du budget désire plus de soutien. Elle s’empêche de demander de l’aide, car elle croit que ces responsabilités lui reviennent en tant que mère. Elle développe ainsi un mal de dos qui s’aggrave quand elle ose demander de l’aide et qu’on la lui refuse. Cela renforce sa croyance « je dois tout faire moi-même », et son fardeau s’alourdit. Cette mère n’a pas mal au dos parce qu’elle manque de soutien, mais bien parce qu’elle croit que, pour être une bonne personne, elle doit tout faire seule. C’est cette croyance qui a pour conséquence l’absence de soutien des autres. Il nous arrive toujours ce que nous croyons. Le corps a l’intelligence d’avoir mal dans la partie ayant un lien avec la pensée qui empêche un désir de se manifester.
Comme vous pouvez le constater dans ces deux exemples, vous pouvez devenir conscient beaucoup plus rapidement grâce à ce qui se passe dans votre corps physique.
Il existe également d’autres moyens de mieux vous connaître : la morphologie de votre corps, votre façon de marcher, de vous vêtir, de décorer votre maison, de conduire votre voiture, etc.
N’est-il pas merveilleux de constater à quel point votre corps peut devenir un ami de tous les jours?