Il existe de plus en plus de différentes approches thérapeutiques. Les plus connues s’en tiennent à l’échange verbal, d’autres favorisent un travail corporel, certaines font appel à l’art et d’autres encore mettent l’accent sur le plan énergétique. Laquelle des approches est la plus efficace?
Plusieurs individus œuvrant dans ce domaine se sont penchés sur le sujet. Ils en sont venus à la conclusion suivante. Pour qu’une thérapie donne des résultats, cela dépend de trois facteurs : le degré de motivation de la personne qui consulte, ses capacités (c’est-à-dire sa capacité à ressentir) et la qualité de la présence ainsi que l’efficacité du psychothérapeute.
Le niveau de motivation varie d’un individu à l’autre. En effet, il est très facile de trouver un prétexte pour arrêter la thérapie. Pour ce qui est des capacités du client, cela se développe avec le temps et au fur et à mesure que les résistances s’atténuent. Quant à la présence et l’efficacité du thérapeute, cela dépend du travail qu’il a fait sur lui-même.
Aux trois critères ci-haut mentionnés, j’ajouterais l’efficacité de l’approche. Je ne crois pas qu’une approche en particulier puisse convenir à tout le monde et je ne présume pas non plus qu’il y a une forme de thérapie qui soit LA meilleure. Par contre, je suis persuadé que, parmi toute la panoplie d’approches psychothérapeutiques, il en existe de plus efficaces que d’autres.
Il y a deux autres éléments à considérer. Le premier est le choix de travailler avec un homme ou une femme. Je suis persuadé que pour aller le plus loin possible en thérapie (à part les critères déjà mentionnés), il est bon de faire un bout de chemin avec un homme et un autre bout avec une femme. Pour ce qui est de l’autre élément, il concerne l’option de consulter seul ou en groupe. Encore là, je recommande de travailler en individuel et en groupe.
Il n’existe aucune pilule miracle. Pour obtenir des résultats en profondeur et qui dureront, la personne doit faire preuve de persévérance et de courage. En effet, il n’est pas facile de contacter des blessures. Et tout ce processus demande du temps.
Il n’est pas suffisant de parler et de pleurer sur les événements du passé. Et quand je parle du passé, je ne fais pas allusion aux quelques années précédentes. Le passé inclut non seulement la petite enfance, mais aussi la naissance et la vie intra-utérine. Ces événements du passé, il faut les revivre et les ressentir dans toute leur intensité et globalité.
Pourquoi revivre des événements douloureux? Tout simplement parce qu’ils n’ont pas été pleinement vécus et totalement exprimés. Aussi, il ne suffit pas de contacter des blessures archaïques et d’en expulser la tristesse, la colère ou la rage qui s’y attache. Il faut également exprimer le besoin, resté muet derrière ces événements qui n’a pas été comblé.
Il est primordial d’être bien accompagné. De nos jours, n’importe qui peut s’improviser psychothérapeute. Assurez-vous que cette personne a suivi une formation sérieuse et, surtout, qu’elle a elle-même contacté et évacué sa propre souffrance. Aussi, non négligeable, elle comptera dans son « sac » plus d’un outil, c’est-à-dire plus d’une approche, qu’elle n’aura pas uniquement apprise dans des livres, mais également expérimentée sur elle-même. Et non la moindre, elle sera équipée d’une grande sensibilité et remplie d’empathie.
Bon cheminement…