Ce témoignage se veut un message d’espoir – et de grand amour- à ceux et celles qui, désillusionnés, ne parviennent plus à espérer connaître un jour la paix ni même un peu de bonheur, après avoir essayé comme moi médicaments, thérapies, ou encore la religion… Parfois, la souffrance nous oblige vraiment à remonter à la source.
18 novembre 2000, 43 ans. – Depuis maintenant 4 mois, je prépare bien discrètement une quatrième tentative d’un suicide qui passera inaperçue, camouflée sous le prétexte d’un travail à l’étranger. Du compte bancaire à la cessation du bail, tout est prévu. Il n’y a strictement personne dans ma vie et je ne suis dans la vie de personne; il se passera des mois, voire des années, avant que quelqu’un ne porte attention à mon absence. En ce samedi matin, la souffrance n’est plus tenable. Flacon de médicaments à la main, assise à mon bureau, je rédige un petit mot excusant mon acte… et mon regard s’échappe vers une revue, « Cheminement », qui m’attendait, depuis quand… Sur une page grande ouverte, des gens offrant toute leur aide… Je suis idiote de me faire une fois de plus un quelconque espoir; ça n’a jamais marché. Et… je compose un premier numéro, un deuxième… tout est fermé en ce samedi matin. Un dernier essai : Médecine énergétique et relation d’aide… pourquoi pas… Il m’attend chez lui.
J’espérais un vrai psychothérapeute dans un vrai bureau avec des diplômes au mur. François m’accueille dans sa cuisine remplie de soleil et de plantes, je me retrouve devant un café, des pantoufles tricotées aux pieds et un chat qui s’y frotte en ronronnant. Réticence et distance, puis je finis par avouer ce qui m’amène. Il pose deux ou trois questions et à mon étonnement, me décrit mon enfance, mon adolescence et la nature des sévices subis à tel ou tel âge. Il m’explique toutes ces mêmes théories que j’avais jadis étudiées en pédagogie. Et il m’écoute. Une heure, deux heures, trois heures. François m’écoute, me rassure quand je regarde l’heure… et m’écoute encore. Nouvelle réticence : ces traumatismes avaient causé des soi-disant blocages d’énergie qu’il pouvait débloquer. (Ben voyons, c’est quoi ces histoires de chakras et d’énergie qu’il me chante là?) Je le suis dans son bureau – un vrai -, pour un « traitement » : une heure de relaxation sur une table de massage. Yeux fermés, j’entends sa respiration alors qu’il se déplace autour de moi, rien de plus. Aucun effet, sinon un certain sentiment de détente. Je quitte sa maison avec un rendez-vous la semaine suivante. J’y retourne… avec l’intention de lui annoncer que c’était la dernière fois : je voulais un vrai psychothérapeute, membre d’une vraie association professionnelle. J’y suis restée. Il a continué à m’écouter. Au bout d’un mois, mon éternel mal de dos s’était suffisamment amélioré pour un traitement couchée sur le ventre. François se place à mes pieds. Un picotement au pied droit, puis à gauche, monte jusqu’au dos et y reste jusqu’à la nuit. À un autre traitement, un spasme secoue subitement une jambe, puis l’autre. Aujourd’hui, je n’ai plus mal au dos et ne boîte plus. Ce n’était pas toujours aussi facile. À chaque séance de placotage précédant un traitement, resurgissaient des souffrances soigneusement enfouies dans l’oubli. Il fallait ensuite « écouter » ce qui me venait à l’esprit durant le traitement. Un étrange voyage a commencé. Je me suis « vue » à l’âge de 15 ans… 3 ans… 18 mois… 12 mois. Ma mère m’a confirmé les détails concernant notre maison jadis : meubles, rideaux, bibelots, s’étonnant de ma drôle de mémoire. Mais ce n’était pas drôle. Plusieurs séances se sont passées les poings bien serrés devant le visage, avant d’accepter finalement de laisser jaillir la souffrance. Ça aura pris 4 mois. Ma vie n’a pas changé subitement lors d’une scène spectaculaire, il n’y a jamais eu de tambour ni fanfare pour marquer une guérison miraculeuse. Les 7 mois passés à la cuisine et dans le « bureau » n’ont fait qu’enclencher un processus qui continue d’évoluer, années après années. Je n’ai pu que constater ici et là des changements, au fur et à mesure que les circonstances se présentaient : un peu comme si quelqu’un s’était ingénié à déplacer les objets dans votre maison, et que vous les découvriez au hasard en ouvrant un tiroir ou un placard. Je me souviendrai toujours de ce tout premier constat : je subissais au travail l’attitude et les comportements abusifs d’une collègue jouissant de la protection de la directrice. Lorsqu’elle ou un autre me tombait dessus, je me laissais blesser et humilier pour finalement quitter et me réfugier chez moi en pleurs. Ça durait depuis des années. Et un beau jour… elle s’est vue remise à sa place avec une fermeté pleine d’une nouvelle assurance, qui me sortait je ne sais d’où. Je ne sais pas laquelle des deux en fut la plus étonnée. Comble de surprise, elle a dû s’y prendre à deux fois pour que j’accepte… des excuses. Vous devinez la suite, tant au niveau professionnel que personnel. Permettez-moi une confidence plus familière : j’ai retrouvé le plaisir d’être femme… après 9 ans d’abstinence.
28 juillet 2003, 46 ans. J’ai quitté cet emploi où je croupissais depuis 17 ans sous une directrice arbitraire. J’ai réalisé un vieux rêve : je suis à l’université et entame (déjà!) ma dernière année au bac. J’ai un nouveau boulot avec équipe et directrice formidables que j’adore. La fibromyalgie qui me rongeait est disparue, j’ai délaissé les médicaments depuis deux ans. J’ai coupé les liens abusifs et toxiques, remis les pendules à l’heure avec certains membres de ma famille, et récemment créé une merveilleuse relation d’amour avec d’autres. Le reste suivra.
Ma vie, jadis si vide, s’enrichit de personnes que je chéris affectueusement. Le processus est enclenché, les résultats définitifs.
Pour vous, qui avez tout essayé, de grâce, croyez encore. N’abandonnez pas. Accordez-vous la chance d’aller d’abord à la source. Simultanément, la thérapie se fera, la découverte de cette énergie qui habite et anime votre corps vous rapprochera de ces Jésus, Bouddha et autres. Et un jour, peut-être serez-vous étonné comme moi de réaliser que les résultats sont ENFIN permanents. Offrez-vous la donc enfin, votre vie!!
(Et un p’tit merci à toi François C., mon M’sieur Energiser! J)
Anonyme