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Peur de la transformation

Étant donné l’état mondial et personnel que nous vivons ces jours-ci, je tiens à partager avec vous une petite histoire tirée du livre, The Essence Book of Days, (traduite par sincèrement vôtre) qui nous rappelle les choix que nous devons faire face à la résistance que nous avons créée envers l’évolution de notre âme. Juste un autre petit outil parmi tant d’autres, qui peut contribuer à renforcir les connaissances lumières que nous possédons, mais qui se brouillent sous l’influence de notre expérience de vie. Nous avons appris à avoir confiance en ce que nous avons survécu. Nous ne pouvons pas changer nos pensées, ni nos émotions face à ce qui nous est présenté dans les médias ou dans notre vie personnelle, mais nous pouvons choisir où placer notre attention. Nous devons réapprendre à nous connaître profondément et par conséquent à vivre notre vérité… à devenir transparent. En étant très vigilant au niveau de la qualité de nos pensées et émotions, en gardant nos vibrations hautes, nous cheminons de l’esprit au cœur, de croyances à connaissances, de peur à foi. Ainsi nous nous transformons de l’intérieur vers l’extérieur… nous évoluons de notre petite réalité vers une réalité beaucoup plus grande.

Parfois, j’ai l’impression que ma vie est une histoire de trapèze. Soit, je me balance, accroché à ma barre de trapèze ou, pour quelques moments dans ma vie, je m’élance à travers l’espace entre les barres de trapèze. La plupart du temps, je suis accroché, par peur de perdre ma vie, à ma « barre – de – trapèze – du – moment ». Elle m’emporte doucement à un certain rythme régulier de balancement et j’ai l’impression d’être en contrôle de ma vie. Je connais la plupart des bonnes questions et même quelques-unes des bonnes réponses. Mais parfois, tandis que je me balance gaiement (ou pas si gaiement!), je regarde en avant de moi au loin, et que vois-je? Je vois une autre barre de trapèze qui se balance vers moi. Elle n’est pas occupée, et je sais, dans mon for intérieur qui sait tout, que mon nom est inscrit sur cette nouvelle barre de trapèze. C’est ma prochaine étape, mon évolution, ma renaissance à la vie. Au plus profond de mon cœur je sais que pour mon évolution, je dois lâcher ma prise de cette barre familière du présent et saisir cette nouvelle barre.

Chaque fois que ça m’arrive, j’espère (non, je prise) que je ne serai pas obligé de saisir cette nouvelle barre. Mais dans mon for intérieur qui sait tout, je sais que je dois complètement lâcher prise de cette vieille barre, et pour quelques instants m’élancer à travers l’espace avant de pouvoir saisir cette nouvelle barre. Quand je m’élance dans ce vide inconnu, mes réussites du passé n’ont plus d’importance; chaque fois, je suis rempli de terreur. Chaque fois, j’ai peur de manquer prise et de m’écraser sur des pierres inaperçues au fond du gouffre entre les barres. Mais je le fais quand même. Peut-être que c’est l’essence de ce que les mystiques appellent une expérience de foi. Aucune garantie, pas de filet, pas de police d’assurance, mais je le fais quand même, parce que dans un sens, maintenant ma prise sur cette vieille barre n’est plus une option. Alors, pour une éternité qui peut durer une milliseconde ou mille durées de la vie, je plane à travers le vide de « le passé est parti, le futur n’est pas encore arrivé ». On appelle ceci transition. Je crois maintenant que c’est le seul endroit où le vrai changement se produit. Je fais allusion au vrai changement, non pas le pseudo-changement qui dure seulement jusqu’à ce que mes vieux boutons soient poussés.

J’ai remarqué que dans notre culture, cette zone de transition est considérée comme un endroit nul, entre deux lieux. Cette vieille barre de trapèze était bien vraie, et j’espère bien que cette nouvelle barre qui vient vers moi est vraie aussi. Mais le vide entre les deux? C’est tout simplement un « nulle part », effroyable, bouleversant, désorientant, que l’on doit traverser le plus vite possible et le plus inconsciemment possible. Quelle perte! Je soupçonne que cette zone de transition est la seule vraie place, et que les barres sont les illusions que l’on invente pour échapper au vide, où le vrai changement, la vraie évolution se produit pour nous. Que mon intuition soit bonne ou non, il reste que les zones de transition sont des endroits incroyablement enrichissants. Ils devraient être honorés et savourés. Oui, avec toutes leurs souffrances, leurs peurs et cette sensation d’être hors contrôle qui peut (mais pas nécessairement) accompagner ces transitions, ce sont quand même les moments les plus éveillés, les plus passionnés, expansifs et remplis de croissance de notre vie.

Alors, la transformation de la peur peut n’avoir rien à voir avec faire partir la peur, mais plutôt avec la possibilité de nous donner la permission de prendre le temps de « prendre le temps » dans cette transition entre les barres de trapèze. En transformant notre besoin de saisir cette nouvelle barre, n’importe quelle barre, nous nous accordons la permission de demeurer dans le seul endroit où le vrai changement prend place. Ça peut être terrifiant. Ça peut être aussi illuminant, dans le vrai sens du mot. En s’élançant dans le vide, on peut tout juste apprendre à voler.

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